Choisir mon itinéraire et mon équipement avant de partir
• Comme en voiture, je parcours les itinéraires sous ma propre responsabilité.
• Le plaisir retiré sera à la hauteur si l’itinéraire est bien adapté (longueur et dénivelée), y compris aux plus jeunes et aux personnes les moins aguerries du groupe.
• Un doute sur mes capacités techniques ou physiques pour partir en autonomie ? Les accompagnateurs en montagne sont experts pour organiser et guider une sortie en randonnée ou trail running.
• Une sortie se prépare avec Madame Météo (tel. 3250 ou meteo.fr), en préférant reporter en cas de mauvais temps.
• Dans le sac à dos, j’emporte la carte, de quoi boire et manger, faire face aux aléas (protection solaire/pluie/neige/froid, trousse de secours…), un sac destiné à ramener les déchets pour ne pas désenchanter la magie du lieu. Mon équipement inclut aussi des chaussures adaptées aux sentiers accidentés et parfois humides.
• Partir à plusieurs est un bon réflexe sécurité. Vous partez en solo pour vous ressourcer ? Ayez « quelqu’un qui vous attend quelque part » ! Informé de votre programme de la journée, il pourra s’assurer de votre retour ou en cas de besoin donner l’alerte.
Sur les sentiers
• Point de départ de l’échappée : le parking. Les lieux de stationnement autorisés sont mentionnés sur les cartes. Attention à ne pas gêner les véhicules agricoles et forestiers (très imposants).
• Je maintiens ensuite le cap sur les sentiers balisés, qui assurent un maximum de sécurité et évitent les espaces privés non autorisés, le piétinement des prairies/dans les forêts, ainsi que les champs dont l’herbe haute est cultivée puis récoltée pour les besoins des troupeaux l’hiver.
• Les sentiers ont été façonnés depuis des siècles par les activités agricoles et forestières, ils sont bien souvent privés mais ouverts aux randonneurs par les propriétaires. Je profite de ces sentiers dans le respect des exploitants et de leur travail pour ne pas les voir fermer un jour !
• Je vais peut-être croiser d’autres pratiquants d’activité (VTT, cavaliers), à chacun d’être courtois et prudent. Je respecte la signalétique réglementaire et donne la priorité à ceux qui montent !
• Pas de joyeuse course ou picnic dans les herbes hautes donc ! Je résiste aussi à la tentation de couper certains lacets du sentier, car l’érosion provoquée diminue l’espace de vie des plantes de montagne dont certaines sont protégées, la capacité en herbe des alpages pour les troupeaux sans oublier l’augmentation des glissements de roches et des ravinements.
• Vigilance, sur les chemins étroits, sur la roche glissante et terreuse. La roche calcaire de Chartreuse peut cacher des gouffres appelés lapiaz.
• Je ne traverse pas les coupes de bois en cours d’exploitation.
• Si le chemin traverse une pâture, je referme la clôture après mon passage.
• La faune se laisse observer ? Remerciez-la de votre calme, avec le moins de bruit possible. Ne leur donnez pas à manger et ne les touchez pas (une mère ne s’occupera plus de son petit s’il est imprégné de l’odeur de l’homme). Observez avec la même tranquillité les troupeaux, si votre chien est autorisé sur le parcours, retenez-le en laisse pour ne pas les déranger.
• Votre appareil photo sera votre allié pour ramener la flore, en évitant la cueillette ! Beaucoup d’espèces végétales sont protégées et interdites ou limitées à la cueillette.
• Je pense à recharger régulièrement les batteries, avec l’eau et les vivres que j’aurai emportés. L’évolution de la météo ou la fatigue des membres de mon groupe peuvent m’amener à adapter le projet initial.
• A noter le numéro des Secours en montagne : 112
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Bonne randonnée !